mercredi 18 août 2010

Lumières éphémères...

Il y a des jours où la lumière envahit tout, comme si chaque instant était trop léger, trop vrai, trop bon.  Il faut croire que le bonheur est parfois tout aussi difficile à accueillir que le malheur.

Et c'est encore plus vrai des jours où ce bonheur vient de nulle part.  C'est juste une montée naturelle de joie, mélange d'adrénaline, de bonne humeur et de liberté.

C'est jours-là, je me sens capable d'escalader toutes les montagnes de la vie.  Je suis un ouragan à la recherche de défis.  Rien à mon épreuve.

Ça semble même un peu étrange, comme si cette énergie brute pouvait faire voler en éclat n'importe quoi, comme si, aussi, c'était aussi fragile et délicat que le cristal, comme si la moindre bourasque de vent malchanceux pouvait tout venir gâcher.

C'est perçant, comme si ça permettait de voir au-delà de la lunette habituelle de la vie.  En même temps, c'est tellement trop beau pour être vrai.  Le risque que le doute s'installe reste omniprésent.

Et c'est grisant, changeant, bienfaisant.  C'est comme la douceur de la nuit d'août qui s'installe, la pureté de l'air des montagnes, la douceur de l'eau fraîche.  C'est un mélange délicat mais puissant.

Et c'est éphèmère.

Tant pis, carpe diem.  Je saisirai le jour.

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