samedi 9 octobre 2010

Surprise qui tyranise, euphorise, bordélise

La prémisse d'un abysse se hisse, se potentialise,
L'indice cause préjudice, précarise : maléfice !
Un précipice s'esquisse, il faut que j'agisse :
La mise en coulisse est la politique requise.

Pour celui qui m'a conquise par ses épices inspiratrices :
Tu extériorise et caractérise ce que je valorise, convoitise.
Tu me magnétise, me catalyse, me dynamise, m'électrise.
Tu attise, érotise, sexualise : supplice : je m'enlise.

En guise de balise, éviter que tu te scandalise,
Ma franchise fait ses valises, car mon âme est insoumise.
L'amour s'immisce, fait des caprices, in extremis.
Je suis éprise, te catharsis, sans malice ou artifices.

Le temps est propice à une crise, analyse et mentalise :
L'amour s'amenuise ou se prérennise selon qu'on se mobilise.
Que mon coeur s'excise, s'épuise puis se régularise
Sans que je me démoralise ou t'immortalise.

Je cristalise, paralyse, impossible que je focalise.
Je suis Artémis, j'évite les bêtises dévastatrices.
Injustice salvatrice, que je me moralise et te mentisse :
Mon oasis, mon sacrifice, mon édifice, ma devise, se fragile.

Je m'imperméabilise, me volatilise, me brise : te fidélise.
Réalise, je me solidarise et sympathise avec celle
Que je rivalise, je favorise ta complice acquise,
Me déculpabilise, maîtrise la séductrice, la déguise.

Tout pour que tu me sourisse, que je pâlisse : un délice.
Tout pour que tu tisse ou bâtisse ce qui te totalise et t'humanise
Je ne serai pas revendicatrice, sauf si tu m'autorise...
Tu ne me courtise pas, tu m'hypnotise et je théâtralise.